Je sais faire les actions suivantes :
Le chargé d’affaires internationales (au sens de business) effectue le suivi opérationnel d’affaires à dimension internationale (depuis un poste sis en France ou à l’étranger), et réalise de facto la gestion de projet. Parce qu’il s’agit d’affaires, les projets qu’il suit sont ainsi essentiellement marketing et/ou commercial. Le suivi de performance associé peut parfois amener les candidats à valoriser ce point de vue gestion/finance et ainsi occuper des postes d’analyste financier. Le chargé d’affaires internationales aura ainsi, selon son service d’appartenance dans l’entreprise, un axe d’observation prédominant de l’affaire, privilégiant une dimension plus qu’une autre. Ainsi, ses intitulés de postes mettront plus ou moins l’emphase sur la dimension commerciale, marketing ou financière. Si la structure dans laquelle il exerce est petite, il peut être en situation de contribuer à chacune de ces dimensions sur un même projet. Le chargé d’affaires à l’international participe ainsi au développement de l’activité de son organisation à l’international, quelque soit la taille de l’entreprise, son secteur d’activité, ou que celle-ci soit privée, publique, voire hybride. Il peut exercer son métier au sein d’une organisation, ou en posture de consultant. C’est ainsi qu’en fonction des domaines, on peut le retrouver sur les postes suivants : Commercial / marketing : Chargé de développement commercial, Chef de produit, Chef de projet, Chef de marché, Responsable de zone... Gestion-Finance : Analyste international, Analyste financier international, Analyste junior, Chargé de portefeuille/analyste opérations. Plus ponctuellement, il peut aussi occuper des postes qui relèvent de l’une des composantes de l’affaire/du projet, soit en termes de ressources impliquées (ex les ressources humaines), soit en terme de phase de l’affaire/du projet (ex achats). Pour autant, il s’appuie dans l’exercice de sa fonction sur sa vision globale de l’affaire/du projet international. Dans les premières années de son activité, les dimensions des affaires et des projets pris en charge sont généralement à la mesure de son niveau d’expérience. Les périmètres peuvent être plus ou moins restreints, comme les budgets impliqués plus ou moins importants, les produits et marchés plus ou moins stratégiques, ou le nombre de parties prenantes plus ou moins limitées, etc. Il est un acteur opérationnel de la stratégie internationale de l’entreprise. Il agit en mode fonctionnel (exceptionnellement en mode hiérarchique). Il réalise ainsi les activités d’un chargé d’affaires/de projet à l’international. Ses principales activités sont : 1. Analyse multidimensionnelle de l’environnement international et des stratégies d’entreprise 2. Suivi opérationnel d’une affaire à l’international et conduite de projet 3. Suivi de performances de l’affaire/du projet international(e) 4. Animation fonctionnelle d’une équipe multiculturelle 1. Il effectue un suivi opérationnel intimement lié à la stratégie de l’entreprise, en maintenant tout particulièrement une vigilance sur l’évolution de l’environnement international, et ce selon diverses dimensions. Pour cela, il s’appuie notamment sur une approche multidimensionnelle (économique, géopolitique, sociologique, technologique, RSE..) de l’environnement international, tout en étant attentif aux disparités locales. Il mobilise également une capacité de lecture des stratégies d’entreprises en actions sur le(s) marché(s) dont il dépend, et une lecture globale, et transversale aux différents fonctions, de l’entreprise. Proche du terrain, sa hiérarchie peut le missionner pour effectuer des analyses qui s’appuient d’une part, sur cette proximité et d’autre part, sur la vision globale de l’environnement et du positionnement concurrentiel de l’entreprise qu’il entretient. (Bloc 1). 2. Son action opérationnelle de suivi repose sur une maitrise des différentes phases de déclinaison de la stratégie marketing en plans d’actions marketing et plan d’actions commercial. Quelque soit son service d’appartenance, le chargé d’affaires internationales veille aux nécessités de cohérence entre eux. L’inscription dans le temps et dans l’espace des affaires, comme la multiplicité des parties prenantes imposent la maitrise des principes et outils de la conduite de projet. Il porte une attention particulière à la gestion documentaire comme à la conformité réglementaire et aux questions éthiques qui peuvent survenir à l’occasion du déroulement du projet. Il participe (mène, si l’affaire est restreinte) aux négociations d’affaires internationales avec les clients internes et externes, les fournisseurs ou les partenaires. Il mobilise de nouveau sur ce champs sa connaissance de l’environnement des écosystèmes technologiques, s’appuient sur sa culture digitale et sa maitrise de l’exploitation des données pour être force de proposition sur l’amélioration de la satisfaction-fidélisation client. (Bloc 2) 3. Le chargé d’affaires internationales suit la performance de l’affaire/du projet dont il a la charge. Pour cela, il met en place le suivi budgétaire et différents types d’indicateurs de suivi. Concernant ces derniers, il a la responsabilité de décliner les indicateurs stratégiques en indicateurs opérationnels, de suivre les indicateurs imposés par sa hiérarchie. Il peut aussi proposer des indicateurs complémentaires. Il est attentif à mixer des indicateurs de moyens et de résultats, les indicateurs quantitatifs et qualitatives. A la mesure de son périmètre, il veille à identifier et apprécier les risques financiers et de change qui pourraient venir impacter la conduite de l’affaire/du projet. Enfin, il apprécie les performances obtenues au regard de celles visés, interroge les performances choisies et la pertinence de performances plus sociétales ou environnementales dans la conduite des affaires. A partir de cette analyse, il formule un REX qu’il propose à sa hiérarchie (Bloc 3) 4. Le chargé d’affaires internationales œuvre en étroite collaboration avec d’autres personnes, qu’elles soient de son équipe ou non, de son service ou non, de son entreprise ou non, de sa culture ou non, de la même localisation géographique ou non. La rémanence d’une opérationnalisation en mode projet l’amène à animer des équipes multiculturelles, en mode distancié ou non. Il veille à prendre en considération toute forme de diversité et à instiller une organisation de travail bienveillante et favorisant la proximité en dépit d’éloignements physiques courants. Il respecte et applique les principes fondamentaux du droit du travail. Avec l’acuité des diversités géographiques et d’applications des cadres légaux, il veille à détecter les situations de vigilance ou/et de contentieux potentiels relevant de ce domaine. Il détermine pour ses collaborateurs des objectifs de type SMART afin de clarifier les enjeux de performance qui s’imposent à l’équipe et appuyer son action sur des leviers de motivation. Il communique au quotidien et à l’occasion de différentes situations relevant de ses fonctions, tant à l’oral et à l’écrit, dans au moins 2 langues vivantes, dont l’anglais. Il veille à toujours adapter sa communication à ses interlocuteurs, au contexte, aux objectifs et vise l’assertivité. Enfin, il engage régulièrement une démarche réflexive le concernant afin d’améliorer ses pratiques, et notamment celles concernant l’animation d’équipe. Il n’omet pas de s’interroger régulièrement sur l’éthique de ses actions et décisions, comme de celles de ses collaborateurs (Bloc 4). L’ensemble des blocs couvre une vision transversale de l’entreprise. A eux tous, ils constituent des atouts précieux dans la capacité du chargé d’affaires internationales à relayer la stratégie de l’entreprise et à être un point névralgique du lien entre stratégie et opérationnalisation. Il y trouve ainsi une capacité à construire du sens à ses actions, et ainsi à alimenter sa capacité à agir, à être force de propositions, comme à constituer une force de mobilisation des autres membres de l’équipe.