Expert en prévention des risques et en gestion des crises dans l'industrie (MS)

Diplôme actif Niveau | Code RNCP36225

1 - Prévenir les risques industriels C1 : recenser les fonctions et les acteurs d’un système sociotechnique pour réaliser une analyse fonctionnelle en s’appuyant sur l’organigramme de l’entreprise, les données des ressources humaines, la documentation technique et les bonnes pratiques C2 : établir la liste des risques industriels (incendie, risque électrique, chimique, mécanique…) pour réaliser une cartographie, en s’appuyant sur les bases de données d’accidentologie, les fiches produits et les risques associés, les retours d’expérience d’accident C3 : recenser les données (sinistralité, lois, normes) pour les organiser dans une base de données, en élaborant un modèle de données et en l’intégrant dans un éditeur logiciel de base de données C4 : repérer et combiner les méthodes probabilistes et déterministes : Analyse Préliminaire des Risques (APR), Analyse des Modes de Défaillance, de leurs effets et de leur criticité (AMDEC), arbre des causes, HAZard and OPerability analysis (analyse de risques et de sécurité de fonctionnement, HAZOP), etc. pour conduire une analyse de risques industriels, en définissant les fonctions, les éléments indésirables, les causes de défaillance, les conséquences et la criticité C5 : définir des critères de décision pour organiser les risques industriels selon une hiérarchie, en s’appuyant sur des priorités, des ressources et des moyens disponibles, des obligations légales… C6 : élaborer un plan d’action pour proposer et garantir l’élimination des risques industriels ou la limitation des effets, en prenant en compte les mesures, les tâches, les activités, les échéanciers, les responsabilités… C7 : analyser les coûts financiers et humains pour établir un programme d’investissement à court, moyen et long terme, en se fondant sur les mises en conformité, les changements d’équipement, les missions d’inspection, les besoins de recrutement et de formation, le cadre assurantiel… C8 : évaluer un dispositif d’audit et de contrôle pour s’assurer qu’il réponde aux exigences réglementaires ou normatives, en s’appuyant sur le code du travail, le code de l’environnement, les normes de l’Association Française de Normalisation (AFNOR) et de l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO) … 2 - Prévenir les risques humains et organisationnels C9 : recenser les acteurs, les rôles et les fonctions, les hiérarchies et les responsabilités au sein d’un système sociotechnique pour réaliser une analyse fonctionnelle, en s’appuyant sur l’organigramme de l’entreprise, les données des ressources humaines, les procédures et les bonnes pratiques C10 : établir la liste des risques H&O (procédures, ressources humaines, formations, risques psychosociaux…) pour réaliser une cartographie, en s’appuyant sur les retours d’expérience d’accident, des observations de situation de travail, des enquêtes, des entretiens … C11 : recenser et organiser les données de l’entreprise sur les Facteurs Humains et Organisationnels (procédures, ressources humaines, formations, risques psychosociaux…) pour les organiser dans une base de données, en élaborant un modèle de données et en l’intégrant dans un éditeur logiciel de base de données C12 : repérer et combiner les méthodes quantitatives et/ou qualitatives (TRIPOD, Cognitive Reliability and Error Analysis Method - CREAM, Functional Resonance Analysis Method - FRAM...) pour conduire une analyse de risques H&O, en définissant les activités des opérateurs, les risques associés et les mesures de prévention C13 : définir des critères de décision pour organiser les risques H&O selon une hiérarchie, en s’appuyant sur des priorités, des ressources et des moyens disponibles, des obligations légales… C14 : élaborer un plan d’action pour proposer et garantir l’élimination des risques H&O ou la limitation des effets, en prenant en compte les mesures, les tâches, les activités, les échéanciers, les responsabilités… C15 : analyser les coûts financiers et humains pour établir un programme H&O d’investissement à court, moyen et long terme, en se fondant sur les mises en conformité, les changements d’équipement, les missions d’inspection, les besoins de recrutement et de formation, le cadre assurantiel… C16 : évaluer un dispositif d’audit et de contrôle H&O pour s’assurer qu’il réponde aux exigences réglementaires ou normatives, en s’appuyant sur le code du travail, le code de l’environnement, les normes de l’Association Française de Normalisation (AFNOR) et de l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO)… 3 - Gérer les crises liées aux accidents industriels majeurs C17 : recueillir des faits et analyser leurs impacts pour caractériser le niveau d’alerte, en se fondant sur la localisation, la nature des événements, la chronologie, les parties prenantes… C18 : collecter les informations sur l’événement (procédés, opérateurs, métrologie, conséquences et impacts…) pour déterminer la criticité, en se fondant sur les procédés impliqués, les données de métrologie, les opérateurs engagés, les conséquences et les impacts… C19 : relier la criticité de l’événement à la compétence des acteurs pour constituer la cellule de crise, en mobilisant des décideurs publics et privés, des experts métiers, des responsables de communication… C20 : choisir une méthodologie pour garantir la collaboration des acteurs, en se fondant sur les propriétés et les bénéfices de méthodes tels que le "brainstorming", le "mindmapping", le "focus group"... C21 : appliquer une méthodologie pour structurer, organiser et planifier les actions et décisions, en se fondant sur un raisonnement inductif et/ou déductif C22 : tirer les enseignements de la crise pour construire un plan d’action afin de renforcer la réactivité en cas de survenance d’un nouvel événement, en définissant des mesures, des tâches, des activités, des échéanciers, des responsabilités… C23 : traduire les enseignements de la crise pour élaborer un programme de formation, en prenant en compte les causes, les conséquences, les dommages, les impacts… 4 - Conduire une enquête d’accident industriel C24 : repérer et convoquer les experts pour constituer l’équipe pluridisciplinaire d’enquête, en mobilisant des juristes, des médecins légistes, des ingénieurs procédés, des consultants Facteur Humain, des psychologues… C25 : définir les cadres juridiques, techniques et logistiques pour déployer une démarche pluridisciplinaire d’enquête selon le contexte de l’accident, en se fondant sur les données et les connaissances géographiques, culturelles, politiques… C26 : mettre en œuvre les méthodologies pour garantir la qualité et la fiabilité de la collecte des données, en assurant la préservation des lieux et des indices matériels C27 : mettre en œuvre les méthodologies et les outils, dans le respect du cadre légal, afin de recueillir des témoignages, en réalisant des grilles d’entretien, des prises de notes, des enregistrements audio et/ou vidéo… C28 : sélectionner une méthodologie qualitative et/ou quantitative d’analyse pour traiter les données recueillies, en se fondant sur des raisonnement déductifs et/ou inductifs C29 : organiser les résultats pour hiérarchiser les recommandations et les axes d’amélioration dans un rapport, en prenant en compte les dimensions techniques, humaines et organisationnelles C30 : construire un plan d’action afin de renforcer la réactivité du dispositif d’enquête en cas de survenance d’un nouvel accident, en se fondant sur les mesures, les tâches, les activités, les échéanciers, les responsabilités

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Prérequis

L’accès à la certification est possible pour les candidats satisfaisant aux conditions suivantes : * Conditions d’accès générales : Sont recevables les candidatures d'étudiants titulaires d’un des diplômes suivants : ▪ Diplôme d’ingénieur habilité par la Commission des Titres d’Ingénieur (liste CTI) ▪ Diplôme d’une école de management habilitée à délivrer le grade national de Master (liste CEFDG) ▪ Diplôme de 3ème cycle habilité par les autorités universitaires (DEA, DESS, Master…) ▪ Diplôme de M1 ou équivalent, pour des auditeurs justifiant d’au moins trois années d’expérience professionnelle. ▪ Titre inscrit au RNCP niveau 7 ▪ Diplôme étranger équivalent aux diplômes français exigés ci-dessus. * Conditions d’accès dérogatoire a) Dans la limite de 40 % maximum de l’effectif de la promotion suivant la formation Mastère Spécialisé concernée, sont recevables, après une procédure de Validation des acquis personnels et professionnels (VAPP), les candidatures de personnes justifiant a minima de 10 années d’expérience professionnelle (hors stage, césure, cursus initial en alternance). Pour cette voie d’accès, une description du dispositif de la VAPP permettant d'apprécier les connaissances, les méthodes et les savoir-faire du candidat, comportant notamment la composition de la commission pédagogique, devra être présentée ainsi que toute pièce constitutive de ce dispositif adaptée au programme. b) – Par dérogation pour 30 % maximum du nombre d’étudiants suivant la formation Mastère Spécialisé concernée, sont recevables les candidatures d’étudiants titulaires d’un des diplômes suivants : ▪ Niveau M1 validé ou équivalent sans expérience professionnelle ▪ Diplôme de L3 justifiant d’une expérience adaptée de 3 ans minimum Le pourcentage total des dérogations prévues au a) et au b) ci-dessus ne doit pas excéder 40%.

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Voie d'accès

Non accessible en contrat de formation continue, contrat de professionnalisation, contrat d'apprentissage et en reconnaissance des acquis (VAE)

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Compétences attestées

  • 1
  • Prévenir les risques industriels C1 : recenser les fonctions et les acteurs d’un système sociotechnique pour réaliser une analyse fonctionnelle en s’appuyant sur l’organigramme de l’entreprise, les données des ressources humaines, la documentation technique et les bonnes pratiques C2 : établir la liste des risques industriels (incendie, risque électrique, chimique, mécanique…) pour réaliser une cartographie, en s’appuyant sur les bases de données d’accidentologie, les fiches produits et les risques associés, les retours d’expérience d’accident C3 : recenser les données (sinistralité, lois, normes) pour les organiser dans une base de données, en élaborant un modèle de données et en l’intégrant dans un éditeur logiciel de base de données C4 : repérer et combiner les méthodes probabilistes et déterministes : Analyse Préliminaire des Risques (APR), Analyse des Modes de Défaillance, de leurs effets et de leur criticité (AMDEC), arbre des causes, HAZard and OPerability analysis (analyse de risques et de sécurité de fonctionnement, HAZOP), etc. pour conduire une analyse de risques industriels, en définissant les fonctions, les éléments indésirables, les causes de défaillance, les conséquences et la criticité C5 : définir des critères de décision pour organiser les risques industriels selon une hiérarchie, en s’appuyant sur des priorités, des ressources et des moyens disponibles, des obligations légales… C6 : élaborer un plan d’action pour proposer et garantir l’élimination des risques industriels ou la limitation des effets, en prenant en compte les mesures, les tâches, les activités, les échéanciers, les responsabilités… C7 : analyser les coûts financiers et humains pour établir un programme d’investissement à court, moyen et long terme, en se fondant sur les mises en conformité, les changements d’équipement, les missions d’inspection, les besoins de recrutement et de formation, le cadre assurantiel… C8 : évaluer un dispositif d’audit et de contrôle pour s’assurer qu’il réponde aux exigences réglementaires ou normatives, en s’appuyant sur le code du travail, le code de l’environnement, les normes de l’Association Française de Normalisation (AFNOR) et de l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO) … 2
  • Prévenir les risques humains et organisationnels C9 : recenser les acteurs, les rôles et les fonctions, les hiérarchies et les responsabilités au sein d’un système sociotechnique pour réaliser une analyse fonctionnelle, en s’appuyant sur l’organigramme de l’entreprise, les données des ressources humaines, les procédures et les bonnes pratiques C10 : établir la liste des risques H&O (procédures, ressources humaines, formations, risques psychosociaux…) pour réaliser une cartographie, en s’appuyant sur les retours d’expérience d’accident, des observations de situation de travail, des enquêtes, des entretiens … C11 : recenser et organiser les données de l’entreprise sur les Facteurs Humains et Organisationnels (procédures, ressources humaines, formations, risques psychosociaux…) pour les organiser dans une base de données, en élaborant un modèle de données et en l’intégrant dans un éditeur logiciel de base de données C12 : repérer et combiner les méthodes quantitatives et/ou qualitatives (TRIPOD, Cognitive Reliability and Error Analysis Method
  • CREAM, Functional Resonance Analysis Method
  • FRAM...) pour conduire une analyse de risques H&O, en définissant les activités des opérateurs, les risques associés et les mesures de prévention C13 : définir des critères de décision pour organiser les risques H&O selon une hiérarchie, en s’appuyant sur des priorités, des ressources et des moyens disponibles, des obligations légales… C14 : élaborer un plan d’action pour proposer et garantir l’élimination des risques H&O ou la limitation des effets, en prenant en compte les mesures, les tâches, les activités, les échéanciers, les responsabilités… C15 : analyser les coûts financiers et humains pour établir un programme H&O d’investissement à court, moyen et long terme, en se fondant sur les mises en conformité, les changements d’équipement, les missions d’inspection, les besoins de recrutement et de formation, le cadre assurantiel… C16 : évaluer un dispositif d’audit et de contrôle H&O pour s’assurer qu’il réponde aux exigences réglementaires ou normatives, en s’appuyant sur le code du travail, le code de l’environnement, les normes de l’Association Française de Normalisation (AFNOR) et de l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO)… 3
  • Gérer les crises liées aux accidents industriels majeurs C17 : recueillir des faits et analyser leurs impacts pour caractériser le niveau d’alerte, en se fondant sur la localisation, la nature des événements, la chronologie, les parties prenantes… C18 : collecter les informations sur l’événement (procédés, opérateurs, métrologie, conséquences et impacts…) pour déterminer la criticité, en se fondant sur les procédés impliqués, les données de métrologie, les opérateurs engagés, les conséquences et les impacts… C19 : relier la criticité de l’événement à la compétence des acteurs pour constituer la cellule de crise, en mobilisant des décideurs publics et privés, des experts métiers, des responsables de communication… C20 : choisir une méthodologie pour garantir la collaboration des acteurs, en se fondant sur les propriétés et les bénéfices de méthodes tels que le "brainstorming", le "mindmapping", le "focus group"... C21 : appliquer une méthodologie pour structurer, organiser et planifier les actions et décisions, en se fondant sur un raisonnement inductif et/ou déductif C22 : tirer les enseignements de la crise pour construire un plan d’action afin de renforcer la réactivité en cas de survenance d’un nouvel événement, en définissant des mesures, des tâches, des activités, des échéanciers, des responsabilités… C23 : traduire les enseignements de la crise pour élaborer un programme de formation, en prenant en compte les causes, les conséquences, les dommages, les impacts… 4
  • Conduire une enquête d’accident industriel C24 : repérer et convoquer les experts pour constituer l’équipe pluridisciplinaire d’enquête, en mobilisant des juristes, des médecins légistes, des ingénieurs procédés, des consultants Facteur Humain, des psychologues… C25 : définir les cadres juridiques, techniques et logistiques pour déployer une démarche pluridisciplinaire d’enquête selon le contexte de l’accident, en se fondant sur les données et les connaissances géographiques, culturelles, politiques… C26 : mettre en œuvre les méthodologies pour garantir la qualité et la fiabilité de la collecte des données, en assurant la préservation des lieux et des indices matériels C27 : mettre en œuvre les méthodologies et les outils, dans le respect du cadre légal, afin de recueillir des témoignages, en réalisant des grilles d’entretien, des prises de notes, des enregistrements audio et/ou vidéo… C28 : sélectionner une méthodologie qualitative et/ou quantitative d’analyse pour traiter les données recueillies, en se fondant sur des raisonnement déductifs et/ou inductifs C29 : organiser les résultats pour hiérarchiser les recommandations et les axes d’amélioration dans un rapport, en prenant en compte les dimensions techniques, humaines et organisationnelles C30 : construire un plan d’action afin de renforcer la réactivité du dispositif d’enquête en cas de survenance d’un nouvel accident, en se fondant sur les mesures, les tâches, les activités, les échéanciers, les responsabilités

Blocs de compétences

  • Recenser les acteurs, les rôles et les fonctions, les hiérarchies et les responsabilités au sein d’un système sociotechnique pour réaliser une analyse fonctionnelle, en s’appuyant sur l’organigramme de l’entreprise, les données des ressources humaines, les procédures et les bonnes pratiques
  • Établir la liste des risques H&O (procédures, ressources humaines, formations, risques psychosociaux…) pour réaliser une cartographie, en s’appuyant sur les retours d’expérience d’accident, des observations de situation de travail, des enquêtes, des entretiens …
  • Recenser et organiser les données de l’entreprise sur les Facteurs Humains et Organisationnels (procédures, ressources humaines, formations, risques psychosociaux…) pour les organiser dans une base de données, en élaborant un modèle de données et en l’intégrant dans un éditeur logiciel de base de données
  • Repérer et combiner les méthodes quantitatives et/ou qualitatives (TRIPOD, Cognitive Reliability and Error Analysis Method – CREAM, Functional Resonance Analysis Method – FRAM…) pour conduire une analyse de risques H&O, en définissant les activités des opérateurs, les risques associés et les mesures de prévention
  • Définir des critères de décision pour organiser les risques H&O selon une hiérarchie, en s’appuyant sur des priorités, des ressources et des moyens disponibles, des obligations légales…
  • Élaborer un plan d’action pour proposer et garantir l’élimination des risques H&O ou la limitation des effets, en prenant en compte les mesures, les tâches, les activités, les échéanciers, les responsabilités…
  • Analyser les coûts financiers et humains pour établir un programme H&O d’investissement à court, moyen et long terme, en se fondant sur les mises en conformité, les changements d’équipement, les missions d’inspection, les besoins de recrutement et de formation, le cadre assurantiel…
  • Évaluer un dispositif d’audit et de contrôle H&O pour s’assurer qu’il réponde aux exigences réglementaires ou normatives, en s’appuyant sur le code du travail, le code de l’environnement, les normes de l’Association Française de Normalisation (AFNOR) et de l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO)…
  • Repérer et convoquer les experts pour constituer l’équipe pluridisciplinaire d’enquête, en mobilisant des juristes, des médecins légistes, des ingénieurs procédés, des consultants Facteur Humain, des psychologues…
  • Définir les cadres juridiques, techniques et logistiques pour déployer une démarche pluridisciplinaire d’enquête selon le contexte de l’accident, en se fondant sur les données et les connaissances géographiques, culturelles, politiques…
  • Mettre en œuvre les méthodologies pour garantir la qualité et la fiabilité de la collecte des données, en assurant la préservation des lieux et des indices matériels
  • Mettre en œuvre les méthodologies et les outils, dans le respect du cadre légal, afin de recueillir des témoignages, en réalisant des grilles d’entretien, des prises de notes, des enregistrements audio et/ou vidéo…
  • Sélectionner une méthodologie qualitative et/ou quantitative d’analyse pour traiter les données recueillies, en se fondant sur des raisonnement déductifs et/ou inductifs
  • Organiser les résultats pour hiérarchiser les recommandations et les axes d’amélioration dans un rapport, en prenant en compte les dimensions techniques, humaines et organisationnelles
  • Construire un plan d’action afin de renforcer la réactivité du dispositif d’enquête en cas de survenance d’un nouvel accident, en se fondant sur les mesures, les tâches, les activités, les échéanciers, les responsabilités
  • Recenser les fonctions et les acteurs d’un système sociotechnique pour réaliser une analyse fonctionnelle en s’appuyant sur l’organigramme de l’entreprise, les données des ressources humaines, la documentation technique et les bonnes pratiques
  • Établir la liste des risques industriels (incendie, risque électrique, chimique, mécanique…) pour réaliser une cartographie, en s’appuyant sur les bases de données d’accidentologie, les fiches produits et les risques associés, les retours d’expérience d’accident
  • Recenser les données (sinistralité, lois, normes) pour les organiser dans une base de données, en élaborant un modèle de données et en l’intégrant dans un éditeur logiciel de base de données
  • Repérer et combiner les méthodes probabilistes et déterministes : Analyse Préliminaire des Risques (APR), Analyse des Modes de Défaillance, de leurs effets et de leur criticité (AMDEC), arbre des causes, HAZard and OPerability analysis (analyse de risques et de sécurité de fonctionnement, HAZOP), etc. pour conduire une analyse de risques industriels, en définissant les fonctions, les éléments indésirables, les causes de défaillance, les conséquences et la criticité
  • Définir des critères de décision pour organiser les risques industriels selon une hiérarchie, en s’appuyant sur des priorités, des ressources et des moyens disponibles, des obligations légales…
  • Élaborer un plan d’action pour proposer et garantir l’élimination des risques industriels ou la limitation des effets, en prenant en compte les mesures, les tâches, les activités, les échéanciers, les responsabilités…
  • Analyser les coûts financiers et humains pour établir un programme d’investissement à court, moyen et long terme, en se fondant sur les mises en conformité, les changements d’équipement, les missions d’inspection, les besoins de recrutement et de formation, le cadre assurantiel…
  • Évaluer un dispositif d’audit et de contrôle pour s’assurer qu’il réponde aux exigences réglementaires ou normatives, en s’appuyant sur le code du travail, le code de l’environnement, les normes de l’Association Française de Normalisation (AFNOR) et de l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO)…
  • Recueillir des faits et analyser leurs impacts pour caractériser le niveau d’alerte, en se fondant sur la localisation, la nature des événements, la chronologie, les parties prenantes…
  • Collecter les informations sur l’événement (procédés, opérateurs, métrologie, conséquences et impacts…) pour déterminer la criticité, en se fondant sur les procédés impliqués, les données de métrologie, les opérateurs engagés, les conséquences et les impacts…
  • Relier la criticité de l’événement à la compétence des acteurs pour constituer la cellule de crise, en mobilisant des décideurs publics et privés, des experts métiers, des responsables de communication…
  • Choisir une méthodologie pour garantir la collaboration des acteurs, en se fondant sur les propriétés et les bénéfices de méthodes tels que le « brainstorming », le « mindmapping », le « focus group »…
  • Appliquer une méthodologie pour structurer, organiser et planifier les actions et décisions, en se fondant sur un raisonnement inductif et/ou déductif
  • Tirer les enseignements de la crise pour construire un plan d’action afin de renforcer la réactivité en cas de survenance d’un nouvel événement, en définissant des mesures, des tâches, des activités, des échéanciers, des responsabilités…
  • Traduire les enseignements de la crise pour élaborer un programme de formation, en prenant en compte les causes, les conséquences, les dommages, les impacts…

Métiers accessibles avec ce diplôme