Répondant aux enjeux sociétaux, économiques et environnementaux actuels, l’auto-réparation du vélo est fortement valorisée par l’Agence de la transition écologique (Ademe) dans de nombreuses études et soutenue par l’État. Citons en particulier le cadre législatif de la filière à Responsabilité élargie du producteur (REP) portant sur les articles de sports et loisirs (incluant les vélos). Le cahier des charges fait notamment obligation, depuis janvier 2022, de mettre en œuvre un plan de financement et d'action visant à augmenter significativement la réparation de ces derniers, en visant explicitement le développant des ateliers de réparation assistée. Sont ici visés les fabricants, les importateurs et les distributeurs d'articles de sport et de loisirs, les structures du réemploi, de la réutilisation et de la réparation de ces produits ainsi que les collectivités territoriales et leurs groupements chargés du service public de gestion des déchets. D’autant qu’en matière de réparation, les perceptions et les pratiques de la société évoluent rapidement. Les résultats de la dernière enquête de l’Ademe sur la réparation des produits montrent une bonne image du secteur de la réparation, notamment pour le vélo. La certification répond donc tout d’abord aux besoins déjà existants des structures de réemploi du vélo de l'associatif et de l'Economie sociale et soildaire et de leurs salariés qui y ont eu recourt depuis des années et qui en bénéficieront à l’avenir. Ainsi qu'à l’évolution des besoins déjà observés auprès d’autres entités et actifs du secteur conventionnel : acteurs de la grande distribution, entreprises de la filière réparation et collectivités. Il est donc à prévoir, dans les années à venir, un besoin accru sur le marché du travail en compétences spécifiques pour la conception, l’organisation et l’animation d’activités d’auto-réparation de vélos.