Négociateur de crise

Diplôme actif Niveau | Code RNCP37088

-Proposer et faire valider régulièrement sa stratégie de négociation par le commandant des opérations d’intervention spécialisée et/ou par les autorités requérantes. -Choisir le mode de communication le plus adapté à la situation (téléphone, mail, mégaphone…). -Engager la négociation en entrant en contact avec la ou les personnes à l’origine de la crise (présentation du négociateur et de son équipe, explication de la raison de leur présence…). -Se faire accepter en tant qu’interlocuteur privilégié par la ou les personnes à l’origine de la crise. -Faire baisser le niveau émotionnel de la ou des personnes à l’origine de la crise et le stabiliser. -Appliquer les techniques et processus de négociation pour atteindre les objectifs fixés (écoute active, monologue si absence de dialogue…). -Modifier le mode de communication à tout moment selon l’urgence d’intervention. -Dégager la dimension psychologique ou psychiatrique du profil du ou des auteurs à partir informations recueillies et des outils d’évaluation, afin d’adapter la stratégie de négociation. -Déceler les émotions de la ou des personnes à l’origine de la crise. -Décrire et analyser la personnalité du ou des auteurs en fonction de leurs réponses et de leur comportement. -Confronter sa propre analyse avec les renseignements déjà connus pour confirmer ou infirmer le profil. Savoir mettre à profit l’analyse du psychologue du groupe de négociation. -Induire le ou les auteurs vers une perspective de solution positive ou minimiser la gravité des faits si besoin et si possible. -Répondre fermement aux actes d'intimidation de la ou des personnes à l'origine de la crise en minimisant les risques. -Gérer les demandes, menaces et ultimatum. -Aviser régulièrement le gestionnaire de crise au fur et à mesure du recueil de renseignements. -Définir et structurer l’équipe en charge de la négociation lors d’une situation de crise. -Collaborer avec un expert du domaine et savoir sérier le renseignement utile à la négociation. -Identifier une tierce personne pertinente pour la gestion de la crise (évaluer la relation à l’individu en crise, évaluer la capacité de la tierce personne à gérer ses émotions, évaluer la capacité de la tierce personne à être à l’écoute des consignes du négociateur). -Gérer une tierce personne intermédiaire dans la négociation (famille, médecin, témoin…). -Négocier, le cas échéant, via un interprète avec la ou les personnes à l’origine de la crise. -Définir et respecter le rôle imparti au sein de la cellule. -Transmettre les informations essentielles au groupe tactique afin de faciliter et sécuriser la phase d’intervention le cas échéant. -Agir en toute sécurité dans le respect du secret des informations recueillies et du protocole d’intervention établi conjointement avec le chef de l’équipe tactique

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Prérequis

Etre affecté à l'unité de recherche, assistance, intervention, dissuasion (RAID) ou au groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) puis être retenu à l'issue d'une sélection

Voie d'accès

Non accessible en contrat de formation continue, contrat de professionnalisation, contrat d'apprentissage et en reconnaissance des acquis (VAE)

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Compétences attestées

  • -Proposer et faire valider régulièrement sa stratégie de négociation par le commandant des opérations d’intervention spécialisée et/ou par les autorités requérantes. -Choisir le mode de communication le plus adapté à la situation (téléphone, mail, mégaphone…). -Engager la négociation en entrant en contact avec la ou les personnes à l’origine de la crise (présentation du négociateur et de son équipe, explication de la raison de leur présence…). -Se faire accepter en tant qu’interlocuteur privilégié par la ou les personnes à l’origine de la crise. -Faire baisser le niveau émotionnel de la ou des personnes à l’origine de la crise et le stabiliser. -Appliquer les techniques et processus de négociation pour atteindre les objectifs fixés (écoute active, monologue si absence de dialogue…). -Modifier le mode de communication à tout moment selon l’urgence d’intervention. -Dégager la dimension psychologique ou psychiatrique du profil du ou des auteurs à partir informations recueillies et des outils d’évaluation, afin d’adapter la stratégie de négociation. -Déceler les émotions de la ou des personnes à l’origine de la crise. -Décrire et analyser la personnalité du ou des auteurs en fonction de leurs réponses et de leur comportement. -Confronter sa propre analyse avec les renseignements déjà connus pour confirmer ou infirmer le profil.
  • Savoir mettre à profit l’analyse du psychologue du groupe de négociation. -Induire le ou les auteurs vers une perspective de solution positive ou minimiser la gravité des faits si besoin et si possible. -Répondre fermement aux actes d'intimidation de la ou des personnes à l'origine de la crise en minimisant les risques. -Gérer les demandes, menaces et ultimatum. -Aviser régulièrement le gestionnaire de crise au fur et à mesure du recueil de renseignements. -Définir et structurer l’équipe en charge de la négociation lors d’une situation de crise. -Collaborer avec un expert du domaine et savoir sérier le renseignement utile à la négociation. -Identifier une tierce personne pertinente pour la gestion de la crise (évaluer la relation à l’individu en crise, évaluer la capacité de la tierce personne à gérer ses émotions, évaluer la capacité de la tierce personne à être à l’écoute des consignes du négociateur). -Gérer une tierce personne intermédiaire dans la négociation (famille, médecin, témoin…). -Négocier, le cas échéant, via un interprète avec la ou les personnes à l’origine de la crise. -Définir et respecter le rôle imparti au sein de la cellule. -Transmettre les informations essentielles au groupe tactique afin de faciliter et sécuriser la phase d’intervention le cas échéant. -Agir en toute sécurité dans le respect du secret des informations recueillies et du protocole d’intervention établi conjointement avec le chef de l’équipe tactique.

Blocs de compétences

  • Choisir le mode de communication le plus adapté à la situation (téléphone, mail, mégaphone…). Engager la négociation en entrant en contact avec la ou les personnes à l’origine de la crise (présentation du négociateur et de son équipe, explication de la raison de leur présence…). Se faire accepter en tant qu’interlocuteur privilégié par la ou les personnes à l’origine de la crise. Faire baisser le niveau émotionnel de la ou des personnes à l’origine de la crise et le stabiliser. Appliquer les techniques et processus de négociation pour atteindre les objectifs fixés (écoute active, monologue si absence de dialogue…). Modifier le mode de communication à tout moment selon l’urgence d’intervention. Dégager la dimension psychologique ou psychiatrique du profil du ou des auteurs à partir des informations recueillies et des outils d’évaluation, afin d’adapter la stratégie de négociation. Déceler les émotions de la ou des personnes à l’origine de la crise. Décrire et analyser la personnalité du ou des auteurs en fonction de leurs réponses et de leur comportement. Confronter sa propre analyse avec les renseignements déjà connus pour confirmer ou infirmer le profil. Savoir mettre à profit l’analyse du psychologue du groupe de négociation. Recueillir tous les renseignements à des fins d’action. Appliquer les techniques et processus de négociation pour atteindre les objectifs fixés. S’enquérir de l’état de santé (mental et physique) de toutes les personnes présentes. Induire le ou les auteurs vers une perspective de solution positive ou minimiser la gravité des faits si besoin et si possible. Répondre fermement aux actes d'intimidation de la ou des personnes à l'origine de la crise en minimisant les risques. Gérer les demandes, menaces et ultimatum. Aviser régulièrement le gestionnaire de crise au fur et à mesure du recueil de renseignements . Définir et structurer l’équipe en charge de la négociation lors d’une situation de crise. Collaborer avec un expert du domaine et savoir sérier le renseignement utile à la négociation. Identifier une tierce personne pertinente pour la gestion de la crise :
  • évaluer la relation à l’individu en crise ;
  • évaluer la capacité de la tierce personne à gérer ses émotions ;
  • évaluer la capacité de la tierce personne à être à l’écoute des consignes du négociateur. Gérer une tierce personne intermédiaire dans la négociation (famille, médecin, témoin…). Négocier, le cas échéant, via un interprète avec la ou les personnes à l’origine de la crise. Définir et respecter le rôle imparti au sein de la cellule. Transmettre les informations essentielles au groupe tactique afin de faciliter et sécuriser la phase d’intervention le cas échéant. Agir en toute sécurité dans le respect du secret des informations recueillies et du protocole d’intervention établi conjointement avec le chef de l’équipe tactique.
  • Evaluer la situation de crise en application d’une méthode d’analyse :
  • recueillir les différentes informations auprès des tiers (officier, familles, médecin, voisin…) directement ou par l’intermédiaire de la base arrière (unité centrale RAID ou GIGN)
  • synthétiser et analyser les informations recueillies en prenant en compte le risque de passage à l’acte ou le risque suicidaire, la dangerosité et l’urgence. Définir et évaluer les problèmes logistiques et techniques de la cellule négociation in situ :
  • définir l’emplacement stratégique du poste de commandement (PC) (véhicule, appartement à proximité de la crise)
  • définir les moyens de communication les plus adaptés (téléphone, mégaphone, mail…) Dresser un premier bilan de la situation au regard des informations recueillies. Fixer les objectifs de négociation par rapport aux contraintes opérationnelles et selon les typologies existantes (forcené, prise d’otage, suicidaire, attaque terroriste, enlèvement). Définir une stratégie de négociation à partir du premier bilan dressé (ex : libération des otages, réduire la rançon, obtenir une preuve de vie…). Se faire connaître des autorités requérantes (prise de contact durant le transport sur les lieux de la crise et sur place). Prendre en compte les moyens mis en place par le commandant des opérations et définir les consignes complémentaires de sécurité (recul du périmètre de sécurité, surveillance des tiers, protocole de reddition, protocole de libération d’otage, remise de rançon, remise d’objet…). Présenter le bilan de la situation au commandant de l’opération et/ou aux autorités requérantes. Proposer et faire valider régulièrement sa stratégie de négociation par le commandant des opérations d’intervention spécialisée et/ou par les autorités requérantes. Informer régulièrement les autorités hiérarchiques, judiciaires, administratives et politique (Chef de service, Procureur, Maire, Préfet, Ministre) sur l’évolution de la négociation et leur communiquer les renseignements recueillis (lieux, armes utilisées, auteurs, victimes ou otages…).

Métiers accessibles avec ce diplôme