J'ai un diplôme "Ingénieur-e du Centre international d'Etudes Supérieures en Sciences Agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro)Spécialité: Agronomie à vocation générale"

Je sais faire les actions suivantes :

* Activités visées : Le métier de base de l’ingénieur consiste à poser et résoudre des problèmes souvent complexes liés à la conception, à la réalisation et à la mise en œuvre de produits, de systèmes et de services. A ce titre, l’ingénieur doit posséder un ensemble de connaissances techniques, économiques, sociales et humaines reposant sur une solide culture scientifique. L’ingénieur-e agronome du Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro) exerce son activité dans les domaines de : - Agroalimentaire et agro-industrie - Agro-managers - Amélioration des plantes et ingénierie des productions méditerranéennes - Agro TIC - Technologies de l’information et de la communication appliquées à l’agronomie - Chimie et bioprocédés pour un développement durable - Elevages en milieux difficiles - Gestion de l’eau, des milieux cultivés et de l’environnement - Productions végétales durables - Protection des plantes et environnement - Territoires et ressources : politiques publiques et acteurs - Viticulture, Œnologie et Économie-Gestion-Marketing viti-vinicoles C’est un-e professionnel-le orienté-e vers les activités de conception, de direction et de management, les applications et les réalisations techniques, la recherche, la recherche-développement, le conseil, la formation … C’est un-e professionnel-le orienté-e vers les activités de conception, de direction et de management, les applications et les réalisations techniques, la recherche, la recherche-développement, le conseil, la formation … L’Ingénieur-e de Montpellier SupAgro acquiert une approche pluridisciplinaire dans les secteurs de la production, de la transformation du vivant et des sciences socio-économiques ainsi que des connaissances sur les acteurs et les organisations de la filière agricole. La formation de Montpellier SupAgro s’attache à développer son « sens de l’humain », son ouverture aux sciences humaines et à la réflexion citoyenne, ses capacités à la controverse socio-technique et scientifique. La maîtrise des outils de communication, comme les langues et l’informatique, lui permet de s’adapter aux exigences du monde socio-professionnel. (le niveau B2 du TOEIC est exigé en anglais) L’ingénieur-e agronome doit être capable de synthétiser l’expérience acquise par la rédaction d’un mémoire écrit, lui permettant une formalisation et un recul critique sur cette pratique, qui la rend ainsi transférable dans d’autres situations professionnelles. L’écrit permet de vérifier la progression et l’intégration des connaissances acquises. De par ses connaissances en agronomie, biologie et écologie, bio-technologie, sciences de la production animale et végétale, amélioration des plantes et protection des cultures, transformation des produits, gestion des entreprises agro-industrielles et en agro-économie, gestion de projets, statistiques, informatique, langues, l’ingénieur-e agronome développe des capacités d’intégration pluridisciplinaires. Il-elle est apte à résoudre des problèmes complexes de conception et de développement dans les domaines d’application afférents à ces champs disciplinaires et à occuper des fonctions à l’interface des spécialistes de ces différents domaines. Il-elle est capable de gérer un projet, d’animer, de diriger des équipes et des systèmes dans un contexte local, régional ou international, en lien avec les domaines concernés et d’avoir une fonction de conseil.

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Détails du diplôme

Quelles sont les compétences que vous allez apprendre mais aussi comment l'examen va-t-il se passer ?

Compétences attestées :

* Capacités attestées : Au sein de l’option choisie au cours de son enseignement, il-elle a acquis des compétences plus spécialisées qui lui permettent d’intervenir dans les domaines suivants : - Agroalimentaire et agro-industrie Sur la base d’acquisition de connaissances approfondies dans les domaines des sciences des aliments, de la nutrition et de la santé, de l’hygiène et de la sécurité (des aliments et du travail), du génie des procédés, de la gestion de production, du marketing…., les ingénieurs-es agronomes sont capables de prendre en charge différentes fonctions au sein des entreprises de production ou de service (secteur public, coopératif ou privé), d’intervenir dans le « pilotage par l’aval » de l’ensemble des éléments techniques déterminants pour l’élaboration de produits de qualité, de contribuer au développement de nouveaux produits tout en prenant en compte l’impact environnemental… Dans ces domaines, l’ingénieur-e agronome développe plus particulièrement des capacités spécialisées lui permettant : - la gestion de la production et des flux (approvisionnements, commercialisation, logistique…) ; - le traitement des problèmes de qualité / sécurité des denrées et aliments ou d’environnement (gestion des effluents et déchets, optimisation de l’impact environnemental) ; - l’approche de l’ensemble des référentiels (ISO…) et guides des bonnes pratiques (fabrication, hygiène-HACCP…) ; - la conception de nouveaux produits ; - la mise en place d’une démarche expérimentale ou de recherche appliquée ; - la préparation et la mise en œuvre d’une stratégie de marketing dans le domaine agroalimentaire ; - la réalisation de diagnostics et d’audits… - Agro-managers Sur la base d’acquisition de connaissances approfondies dans les disciplines clés de la gestion (stratégie, marketing, finance, production, gestion des ressources humaines) et de l’acquisition de compétences dans les domaines du management de la qualité, de la gestion de projets, de la gestion de l’innovation et de la recherche, les ingénieurs-es agronomes sont capables de prendre en charge différentes fonctions dans les entreprises de production, de transformation ou de service (conseil, distribution, secteur bancaire….), dans des organisations de type associatif ou mutualiste ou dans des institutions publiques. Dans ces domaines, l’ingénieur-e agronome développe plus particulièrement des capacités spécialisées lui permettant : - d’élaborer un diagnostic stratégique et de mettre en place les projets stratégiques ; - de conduire une analyse financière et de construire un business plan ; - d’élaborer un diagnostic et une stratégie marketing et de mettre en place le marketing mix (politique de produit, de prix, de communication et de distribution) ; - de maîtriser la gestion de l’innovation, d’organiser et d’évaluer le management de la qualité, de la recherche et du développement ; - de contribuer au développement international des entreprises par une bonne connaissance du contexte mondial des échanges et des techniques de gestion du commerce extérieur. - Agro TIC - Technologies de l’information et de la communication appliquées à l’agronomie Sur la base d’acquisitions de connaissances solides dans les domaines de : - l’information géo-référencée (bases de données, systèmes d’informations géographique, techniques de positionnement, télédétection), - l’instrumentation pour la mesure, le contrôle et le partage de l’information (capteurs, centrales d’acquisition, régulation, automatique, échange de données informatiques), les ingénieurs-es possèdent une connaissance récente et complète du spectre des nouveaux outils et de leur évolution potentielle. Ils-elles développent une double expertise permettant la définition de besoins et de fonctions ainsi que la maîtrise des systèmes d’information indispensables aux entreprises et aux services de l’agronomie au sens large (environnement, production, expertise, etc…). Dans ces domaines, l’ingénieur-e agronome développe plus particulièrement des capacités spécialisées lui permettant de : - mettre en œuvre une démarche nécessaire à l’évaluation des besoins en systèmes d’information dans le domaine de l’agronomie ; - proposer et de définir les fonctions nécessaires à la mise en place d’un système d’information permettant de répondre aux besoins actuels et futurs des professionnels (contrôle, traçabilité, partage des données, etc.. ) ; - concevoir des solutions prenant en compte les spécificités et les évolutions à venir du domaine de l’agronomie ; - développer et de mettre en œuvre des solutions ; - d’assurer le suivi et la maintenance des systèmes d’information en place de même que la formation des utilisateurs finaux. - Amélioration des plantes et ingénierie des productions méditerranéennes Sur la base d’un approfondissement des connaissances dans le domaine des sciences du végétal (génétique et génomique, physiologie et écophysiologie, biostatistique) complété par l’acquisition des méthodes et outils appropriés, les ingénieurs agronomes de cette spécialisation acquièrent un savoir-faire pour analyser les besoins d’un secteur de production végétal, débouchant sur l’établissement d’objectifs et la mise en œuvre de stratégies, notamment en matière d’amélioration du matériel végétal. Les connaissances et compétences sont mises en œuvre notamment dans le cadre des filières végétales des zones méditerranéennes et tropicales, concrétisant l’apport du matériel végétal à la production végétale durable dans ces milieux souvent difficiles ou contraints. L’ingénieur agronome au terme de la formation aura des acquis professionnels lui permettant : - d’évaluer et de gérer la diversité génétique végétale, en vue de son utilisation - de mettre en œuvre ou de contribuer à un programme de sélection créatrice, - de protéger et de valoriser les innovations végétales dans les filières semences et plants - de caractériser le matériel végétal obtenu, grâce à la maîtrise des dispositifs expérimentaux, et à la connaissance des démarches de phénotypage. La formation intégre les contextes juridiques et socio-économiques qui sous-tendent les missions à assumer dans des contextes variés au plan national ou international. - Chimie et bioprocédés pour un développement durable L’acquisition de connaissances pluridisciplinaires dans les domaines de la sélection, l'amélioration et la production durable de biomasse végétale, des procédés physiques, chimiques et biotechnologiques de transformation, de l'évaluation économique et environnementale des filières et de la gestion de production industrielle, permettra aux ingénieurs-es agronomes d'appréhender de façon intégrée le domaine de la production durable de biomolécules, matériaux et carburants de substitution à partir de matières premières d'origine agricole et de prendre en charge différentes fonctions au sein d'entreprises du secteur de l'agro-industrie, de la chimie ou des secteurs transversaux connexes (éco-évaluation, veille réglementaire et institutionnelle). Dans ces domaines, l’ingénieur-e agronome développera plus particulièrement des capacités spécialisées lui permettant, à l’interface des questions techniques et socio-économiques et en interaction avec des professionnels de la chimie : - d’élaborer un diagnostic stratégique pour le développement de procédés de production durables des points de vue à la fois environnemental et économique ; - de mettre en place une démarche expérimentale ou de recherche appliquée ; - de concevoir de nouveaux produits ; - d'en évaluer l'impact environnemental et le cycle de vie ; - d'en gérer la production et les flux (approvisionnements, commercialisation, logistique…) ; - de définir des objectifs de sélection ou d'amélioration des plantes pour des usages non-alimentaires ; - de préparer et mettre en œuvre une stratégie de marketing dans le domaine des bioproduits ; - d'assurer une veille réglementaire, scientifique et technologique - de réaliser de diagnostics et des audits. - Elevages en milieux difficiles Sur les bases d’acquisition de connaissances approfondies en zootechnie et agronomie, les ingénieurs-es agronomes sont capables de résoudre des problèmes complexes relevant à la fois de la technique (en alimentation, reproduction, production laitière ou croissance, productions fourragères, systèmes fourragers, valeurs alimentaires des fourrages et des aliments concentrés, …) et de l’organisation des acteurs (formalisation des problèmes à l’aide d’outils de diagnostic), d’identifier les questions techniques sous-jacentes et de concevoir des solutions. Sur les aspects sociaux et organisationnels, il s’agit de savoir repérer les dynamiques sociales importantes autour des questions qu’il-elle traite et pour interagir avec des spécialistes d’autres disciplines (économistes, socio-anthropologues, juristes….). Ces méthodes sont applicables à toutes situations d’élevages en milieux difficiles, qu’il s’agisse de la production, des filières ou de l’évaluation de l’impact de l’élevage sur l’environnement. - Gestion de l’eau, des milieux cultivés et de l’environnement Sur les bases d’acquisition de connaissances approfondies sur les processus et les milieux concernés, sur les enjeux de gestion de l’eau, des milieux cultivés et de l’environnement, les ingénieurs-es agronomes sont capables de gérer l’eau et les sols dans les milieux cultivés pour l’agriculture et l’environnement, à partir de : - la gestion quantitative de l’eau : gestion des ressources, gestion de l’irrigation et de périmètre irrigués pour la production végétale, - la gestion de la qualité de l’eau dans les bassins ressources : surveillance, préservation et reconquête de la qualité de l’eau, - la gestion de l’utilisation des déchets liquides et solides en agriculture : traitements initiaux des déchets, plans d’épandage, évaluation des impacts environnementaux, - la gestion des sols et des milieux cultivés. Les ingénieurs-es agronomes utilisent à ces effets, les méthodologies les plus modernes : modélisation, SIG, gestion intégrée des ressources. Ils-elles sont aptes à traduire les contextes juridiques et sociaux en actions techniques et à appréhender des contextes variables au plan international. - Productions Végétales Durables Sur les bases d’acquisition de connaissances pluridisciplinaires, les ingénieurs agronomes sont capables d’analyser et de gérer le fonctionnement du système sol-plante-climat, la conduite des cultures en lien avec des objectifs de qualité, de rentabilité et de protection de l’environnement d’utiliser les approches systémiques et multicritères appliquées à la gestion de la production végétale et des ressources naturelles à différentes échelles (parcelles, exploitation, territoire, filière) en utilisant les outils de traitement des données expérimentales, d’enquête et la modélisation des systèmes. En mettant l’accent sur la formation méthodologique, illustrée dans des contextes et sur des productions très diversifiée, cette formation ouvre aux métiers de l’ingénierie agro-écologiques aussi bien dans les agricultures du nord que dans celles du sud. - Protection des plantes et environnement Sur la base d’acquisition de connaissances de haut niveau dans les domaines de la santé du végétal, de la zoologie agricole, de la pathologie végétale, de la malherbologie, de la phytopharmacie, de la dynamique des populations et de l’épidémiologie, de la modélisation, les ingénieurs-es agronomes sont capables de développer et d’appliquer des pratiques phytosanitaires respectueuses de l’environnement dans le contexte de la production raisonnée intégrée et de la gestion durable des agrosystèmes. Dans ces domaines, l’ingénieur-e agronome développe plus particulièrement des capacités spécialisées lui permettant de : - effectuer des diagnostics sur l’état sanitaire des cultures ; - mettre en oeuvre une expertise sur les aspects aval et amont de la production liés à la protection des plantes (résidus, quarantaine, aspects législatifs) ; - concevoir des systèmes de production durable et de proposer des stratégies agro-environnementales optimales en tenant compte de leur impact sur le milieu ; - gérer l’utilisation des produits phyto-sanitaires ; - traiter des problèmes de qualité / sécurité des produits alimentaires ou transformés ; - appréhender l’ensemble des référentiels et guides des bonnes pratiques ; - mettre en place une démarche expérimentale ou de recherche appliquée ; - préparer et mettre en œuvre une stratégie de marketing dans le domaine des agro-fournitures. - Territoires et ressources : politiques publiques et acteurs Sur les bases d’acquisition de connaissances approfondies en sciences sociales « pour agronomes » : économie, sociologie, géographie et gestion, constituant un bagage analytique solide, les ingénieurs-es agronomes sont capables d’exercer à l’interface des questions techniques et socio-économiques ou politiques concernant la gestion du territoire et de ses ressources : les activités agricoles et leur impact environnemental, la qualification des produits et des territoires, leur insertion dans le marché, la gestion d’espaces préservés, les relations entre activités rurales et aménagement urbain - Viticulture, Œnologie et Économie-Gestion-Marketing viti-vinicoles Sur la base d’acquisitions de connaissances de haut niveau dans les domaines de la Viticulture (génétique, développement du végétal, éco-physiologie, environnement, production et génie viticoles, protection raisonnée du vignoble), de l’Œnologie (composition du raisin et du vin, analyses chimiques et sensorielles, microbiologie des fermentations, techniques de vinification et de traitements des vins, génie œnologique, conditionnement) et de l’Économie (économie et législation de la filière, gestion de l’entreprise, marketing), les ingénieurs-es agronomes sont capables, à l’échelon national ou international, de concevoir, de développer et d’appliquer des pratiques conduisant à la production de vendanges et de vins de diverses typicités, de haute qualité organoleptique et sanitaire et, également de participer au développement des circuits de commercialisation de ces vins. Dans ces domaines, l’ingénieur-e agronome développe plus particulièrement des capacités spécialisées lui permettant de : - concevoir des systèmes de production intégrés et durables en adéquation avec la notion de terroir au sens large du terme (conduite, variétés, équipements) ; - développer l’utilisation des méthodes de lutte raisonnée pour la protection du vignoble ; - mettre en œuvre des techniques de vinification éprouvées ou innovantes, adaptées à l’élaboration de vins de haute qualité ; - mettre en œuvre l’ensemble des référentiels et guides des bonnes pratiques ; - mettre en place une démarche expérimentale ou de recherche finalisée ; - préparer et mettre en œuvre une stratégie de marketing des produits de la filière. Les programmes pédagogiques sus-cités, complétés d’une part, par la réalisation de stages techniques obligatoires en entreprises (vinification et chai) qui donnent lieu à la rédaction et à la soutenance de deux mémoires décrivant les activités de vinification et de travail de chai, et d’autre part, par des compléments d’enseignements (approfondissement, ouverture, intégration), permettent à Montpellier SupAgro, via l’Institut des Hautes Etudes de la Vigne et du Vin, de délivrer le Diplôme National d’Oenologue.

Voies d'accès à la certification :

Voies d'accès Composition des Jurys
Après un parcours de formation sous statut d’élève ou d’étudiant
Autorisé
Enseignants-chercheurs et professionnels
En contrat d’apprentissage
Non autorisé
Après un parcours de formation continue
Autorisé
Enseignants chercheurs et professionnels
En contrat de professionnalisation
Non autorisé
Par candidature individuelle
Autorisé
Enseignants chercheurs et professionnels
Par expérience
Autorisé
Enseignants chercheurs et professionnels

Segmentation de la certification

Cette certification ne se décompose pas en Blocs de compétences

Les modalités d'acquisition de la certification par capitalisation des blocs de compétences et/ou par équivalence sont définies par chaque certificateur accrédité qui met en œuvre les dispositifs qu’il juge adaptés. Ces modalités peuvent être modulées en fonction du chemin d’accès à la certification : formation initiale, VAE, formation continue. Ce titre ne fait pas partie des certifications décomposées en blocs de compétences.

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