Je sais faire les actions suivantes :
Le contexte d’emploi et des activités est contraint par la notion de « crise » imposant une intervention. - La crise est une phase grave dans l’évolution des faits d’une société, au-delà du seuil de tolérance de la population vis-à-vis de la violence, en particulier. Les fondements de la stabilité étatique sont dégradés. La crise provoquée inclut de multiples acteurs dans la durée et peut être contagieuse. Sa gestion requiert la mise en œuvre de mesures coordonnées. Elle constitue une rupture d’équilibre au sein d’un État ou entre plusieurs États, créant ainsi des tensions susceptibles de déboucher sur des troubles graves ou un conflit. - L’intervention désigne la contribution d’une structure au secours immédiat d’une population victime d’un événement. Elle s’inscrit dans la réponse initiale des autorités locales et des premières aides. Elle nécessite une préparation spécifique et rigoureuse permettant un déploiement rapide et lointain. Son processus d’élaboration et de mise en œuvre implique, le plus souvent dans l’urgence, des acteurs ayant des cultures, des méthodes de travail et des capacités spécifiques. Ainsi, les activités du certifié doivent s’inscrire dans une perspective d’ensemble. De nombreux pays sont confrontés à des situations d’urgence d’une gravité telle que l’intervention se révèle être nécessaire. Ces catastrophes peuvent résulter de phénomènes naturels (séismes, inondations, sécheresse, cyclones) ou de risques tels qu’une pénurie d’eau ou d’aliments, une épidémie, une catastrophe écologique ou technologique, une détresse économique aiguë, des troubles civils ou un conflit armé, un exode de réfugiés ou un déplacement interne, etc. Évoluant dans ce contexte et ce type de structure, le titulaire de la certification professionnelle encadre une équipe d’un volume variable en agissant dans des secteurs d’activité particuliers et spécialisés qui concourent à la réussite de la mission. Par ses compétences spécifiques (options) le chef d’équipe en intervention et/ou en situation d’urgence (CEISU) fournit une assistance essentielle contribuant à accroître l’efficacité globale de l’intervention. Selon l’employabilité, ses principales activités sont déclinées ci-dessous. Pour les activités de tronc commun du « Chef d’équipe en intervention et/ou en situation d’urgence » : dans le domaine de la préparation, de la conduite puis du désengagement d'une intervention en situation d'urgence : Au sein d’une structure rompue au travail en éléments autonomes et isolés, bien souvent dans des pays en état d’insurrection voire de guerre ou lors de catastrophes naturelles régionales ou nationales, la réussite de l’action finale est dépendante de l’organisation au sein des équipes spécialisées avec leurs moyens dédiés, dans un domaine précis. Cette accoutumance à la nécessaire organisation des actions implique le respect des phases suivantes : A1. Préparation de l’intervention ; A2. Déploiement ; A3. Conduite de l’action ; A4. Désengagement. dans le domaine de l'encadrement d'une équipe en intervention et/ou en situation d’urgence : La rigueur, la souplesse intellectuelle et le strict respect de la mission à mener permettent une exécution sans faille par des opérateurs rigoureusement sélectionnés. Très résilient sur les plans physique et psychologique, en mesure de suppléer son N + 1 dans certains domaines mais aussi de « penser et agir autrement », le certifié contribue personnellement aux actions suivantes : A1. Mise en condition opérationnelle de l’équipe ; A2. Activités courantes ; A3. Suivi administratif ; A4. Gestion des moyens techniques et suivi logistique. dans le domaine de la gestion de la communication en intervention et/ou en situation d’urgence Fonction essentielle, l’information est l’instrument privilégié de prévention et de gestion de crise. Elle est, plus que jamais, un moyen d’aide à la décision. L’information, au sens large du terme, regroupant tant celle donnée par les médias que les indications, les renseignements, les précisions sur un sujet, les évènements, les jugements, etc., permet d’établir l’environnement dans lequel évolue la structure ad hoc. La recherche de cette information, sa collecte, son interprétation et sa communication sont menées par le chef d’équipe sous trois formes : A1. Gestion de l’information ; A2. Communication de l’information au sein de la structure ; A3. Communication de l’information en externe. Pour les activités relatives aux options : dans le domaine de l'option en recherche, collecte et transmission de l'information dans une zone de crise Les attributions et responsabilités du CEISU lui imposent de détenir des informations significatives relatives à la zone d’action et de maîtriser les compétences lui permettant d’améliorer les connaissances de sa structure sur l’aire d’engagement (événements, acteurs, évolutions sécuritaires, etc.). Sa mission et celle de son équipe se déroulent dans les activités suivantes : A1. Études préparatoires de la mission de recherche de l‘information ; A2. Collecte et traitement de l’information ; A3. Diffusion de l’information. dans le domaine de l'option en conduite d'une intervention spécifique dans une zone de crise Le CEISU conduit ses éléments, éventuellement armés (moyens de défense létaux ou intermédiaires), et agit dans des domaines spécifiques (ÉVASAN, RESÉVAC, etc.). Il contribue à la sécurisation de zones de crise afin de préserver les personnes et les biens. Plus que jamais, dans ce contexte de stress intense, la réactivité et l’urgence prévalent dans les activités suivantes : A1. Protection des personnes et des biens ; A2. Déplacements ; A3. Évacuation sanitaire (ÉVASAN) ; A4. Évacuation de ressortissants (RESÉVAC). dans le domaine de l'option en gestion et exploitation des télécommunications opérationnelles dans une zone de crise Le CEISU titulaire de cette option assure l’établissement rapide et durable de télécommunications opérationnelles (TO) autonomes, en situation d’urgence et dans une zone où les réseaux d’infrastructure sont parfois très dégradés voire inexistants. Son emploi spécifique le place au cœur de l’action de commandement. Il utilise des matériels de haute technicité, le plus souvent, au sein d’un élément isolé dépourvu de moyens de communication conventionnels, dans une crise qui peut être de nature très variée, telle que climatique, géologique, humanitaire, lutte armée. Ses activités durant la mission sont les suivantes : A1. Préparation de la mission ; A2. Préparation du matériel ; A3. Gestion des TO ; A4. Mise en œuvre de l’informatique ; A5. Gestion des matériels ; A6. Cyber sécurité des Systèmes d’Information/Signaux Parasites Compromettants. dans le domaine de l'option en conduite d'une équipe de secours en environnement dégradé Le chef d’équipe de secours en milieu dégradé est un spécialiste inséré dans une structure destinée à exercer hors du territoire national, en situation d’exception et d’isolement nécessitant les soins immédiats sur un blessé grave. Il est techniquement en mesure de réaliser des gestes de sauvetage puis un suivi, en attente d’évacuation et/ou d’une prise en charge médicale, tout en réalisant systématiquement un compte-rendu au régulateur. Il constitue le premier maillon de secours et de prise en charge d’urgence en situation isolée d’intervention. A1. Préparation de la mission ; A2. Gestion d’une situation avec victime(s) dans le domaine de l'option en télépilotage et exploitation d'un système de mini-drones dans une zone de crise Spécialiste des missions techniques avec traitement des données, le télépilote de drone, inséré dans une structure, est placé sous le contrôle direct d’un responsable opérationnel. Le système constitue une source de recueil d’informations en temps réel. Le télépilote fait évoluer son aéronef dans l’ensemble de travail en respectant les scénarios d’emploi des drones définis par la DGAC et son utilisation nécessite le respect des phases suivantes : A1. Préparation du vol ; A2. Gestion des différentes phases du vol ; A3. Débriefing et remise en condition.