Compétences attestées :
Identifier des environnements botaniques riches en ressources mellifères (nectar, pollen, eau…), en observant les secteurs géographiques pré-identifiés, en utilisant le cas échéant les nouvelles technologies (applications de reconnaissance botanique ou de géolocalisation…), en appréciant les conditions pédoclimatiques, en évaluant les risques toxiques pour les abeilles et en respectant les règles d’implantation (arrêtés préfectoraux ou communaux et Code rural) afin de sélectionner des emplacements favorables à l’implantation des ruchers. Préparer le matériel, en entretenant les caisses (hausses et ruches), en achetant ou en nettoyant les cadres, en installant les feuilles de cire (achetées, préparées à façon ou réalisées soi-même), afin de disposer des équipements opérationnels pour la pleine saison Installer ou déplacer (dans le cadre d’opérations de transhumance) les ruchers sur les emplacements, selon le calendrier de floraison et suivant les conditions météorologiques, en utilisant le matériel de transport/de manutention conforme à la règlementation en vigueur et adapté à l’éventuelle situation de handicap, dans le respect des règles administratives et de sécurité, de manière à réunir les conditions favorables à l’atteinte des objectifs de production. Visiter régulièrement les ruchers pendant la période d’activité (du printemps à l’automne), en démarrant par une visite de printemps, puis en fonction de l’avancement des floraisons et des conditions météorologiques (pluie, vent, orages...), en analysant l’environnement du rucher, en observant le développement des populations et la qualité du couvain, en repérant les anomalies, en évaluant les réserves de nourriture disponibles et le risque d’essaimage naturel, en réalisant les interventions nécessaires (nourrissement, changement de reine, renforcement, équilibrage…), et ce, dans le respect des règles de sécurité, afin de maintenir des colonies propices à la production ou à la mise en hivernage. Réaliser le suivi sanitaire des colonies tout au long de l’année, en repérant les dysfonctionnements éventuels, en définissant un plan de prise en charge, en appliquant une méthode de comptage des parasites (varroa essentiellement), en analysant les résultats obtenus, en mettant en œuvre les mesures de maîtrise (prévention et traitement), en enregistrant les opérations réalisées dans le registre d’élevage, et ce dans le respect de la règlementation en vigueur (déclaration des maladies règlementées, respect de la législation sur le médicament), afin de maintenir les colonies dans un état sanitaire favorable à la production ou à la mise en hivernage. Constituer des essaims pendant la période de pleine activité, en prenant en compte les caractéristiques et les objectifs de production, en recherchant une population équilibrée en nombre et en âge d’abeilles, afin de créer les conditions favorables à leur développement. Suivre le développement des essaims, le cas échéant après avoir introduit une reine ou une cellule royale, en surveillant la ponte de la nouvelle reine, en veillant à l’équilibre population/couvain/réserves à disposition, en les nourrissant si besoin, afin de produire des essaims autonomes pour le renouvellement de son propre cheptel ou pour la commercialisation. Déterminer les colonies souches, en définissant les critères de sélection et en vérifiant les performances antérieures de celles-ci, en prenant en compte les caractéristiques et les objectifs de production, en déterminant des critères d’évaluation des ruches et en mettant en place un suivi, afin de produire des reines ou des cellules royales. Produire des reines ou des cellules royales dans le respect du calendrier d’élevage (production des essaims notamment), en identifiant au préalable ses besoins, en appliquant une méthode depuis le greffage jusqu’à l’introduction de la reine ou de la cellule royale, en préparant les colonies éleveuses, afin de disposer de reines en nombre suffisant pour le renouvellement de son propre cheptel ou pour la commercialisation. Établir le plan de production en fonction des floraisons, de l’activité et du dynamisme des colonies et des aléas susceptibles de survenir, en vue de préparer la récolte avec la pose des hausses ou grilles à propolis ou trappes à pollen ou barrettes à gelée royale sur les ruches aux moments et sur les emplacements les plus adaptés. Organiser la récolte, en définissant le moment le plus opportun, en choisissant la méthode adaptée, en prévoyant le matériel, les équipements et les moyens humains nécessaires en amont, et ce dans le respect des règles de sécurité, du bien-être de l’apiculteur, des riverains et des abeilles, afin de récolter dans des conditions garantissant l’hygiène et la qualité des produits. Extraire les produits (miel, gelée royale, propolis, pollen…) dans la miellerie, en contrôlant les paramètres (taux d'humidité…), en utilisant le matériel et les équipements adaptés le cas échéant à la situation de handicap, en respectant les règles d’hygiène, en réalisant les opérations de filtration, de décantation ou de tri, en nettoyant le matériel après utilisation, dans le respect des règles de sécurité, afin de préserver la qualité des produits. Conditionner les produits (miel, gelée royale, propolis, pollen…), dans des pots et/ou des fûts (miel), dans le respect des règles d’hygiène et de sécurité, en utilisant le matériel, les équipements et un environnement adaptés le cas échéant à la situation de handicap, en maîtrisant éventuellement la cristallisation (miel), en respectant les obligations relatives à la traçabilité et la règlementation sur l’étiquetage, dans le but de commercialiser la production. Stocker les produits conditionnés, en contrôlant les paramètres d’ambiance des locaux (hygrométrie, température, lumière, UV…), en réalisant des contrôles qualité (prélèvement, mesures et analyses…), afin de conserver les produits dans les conditions optimales. Réaliser une étude de gestion prévisionnelle, en ayant au préalable analysé la concurrence et identifié les circuits de distribution (vente directe, conditionneurs, GMS, coopérative, magasins spécialisés…), en définissant le modèle de production, la composition de l’offre, la tarification et sa différenciation éventuelle, en estimant le chiffre d’affaires, le coût de production global ou à la ruche et les besoins en investissement, voire les aides financières, afin de valider la faisabilité du projet et son intégration durable dans le territoire. Choisir le statut juridique, social et fiscal le plus adapté à son activité, en analysant au préalable chacun d’entre eux, notamment leur réglementation associée, en fonction de son projet d’entreprise apicole, afin de réaliser les démarches de déclaration d’activité. Élaborer une stratégie commerciale, en prenant en compte les offres concurrentes, en organisant des actions de prospection et/ou de fidélisation des clients en cohérence avec le développement de l’activité et selon les stocks disponibles, dans le but de développer son portefeuille clients et son chiffre d'affaires. Réaliser les démarches administratives (immatriculation des ruchers avec le numéro d’apiculteur, déclaration annuelle de détention et d’emplacements des ruchers, tenue du registre d’élevage, tenue du cahier de miellerie…) auprès des tiers concernés, en anticipant les échéances, en utilisant les techniques de communication écrite/orale adaptées, afin de respecter les règlementations d’activité. Renseigner le tableau de recettes/dépenses mensuel, en prenant en compte les différents taux de TVA selon les produits vendus, en utilisant l’ensemble des pièces comptables (factures de vente, factures d’achat, cahier de marché ou caisse enregistreuse…), afin de réaliser les déclarations fiscales et sociales obligatoires. Analyser les résultats de l’entreprise, en prenant en compte le tableau de recettes/dépenses, la production de l’année, le rendement à la ruche, le niveau des stocks, afin de prendre des décisions stratégiques adéquates pour la durabilité de son exploitation apicole dans un contexte aléatoire (conditions climatiques et sanitaires).